Juste pour eux

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Journée internationale de la fille: promouvoir les droits des filles d’aujourd’hui, femmes de demain

 

 

Depuis 2012, le monde célèbre chaque 11 Octobre la journée internationale de la fille. Cette journée instituée en 2011 par l’organisation des nations unies à l’initiative d’organisations non gouvernementales se fonde sur la nécessité de reconnaissance et de promotion des droits des filles partout dans le monde. C’est l’une des occasions annuelles d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les défis auxquelles les jeunes filles sont confrontées à travers le monde.

 

La 6ème journée internationale de la fille est célébré aujourd'hui 11 Octobre 2017 autour du thème “autonomisation des filles: avant, pendant et après une crise”. Ce thème interpelle l’opinion internationale sur les différentes situations de crises qui prévalent dans le monde et où les enfants constituent les plus grandes victimes.

 

Le dernier rapport du Secrétaire Général de  l’ONU sur les enfants et les conflits armés, paru le 6 Octobre, indique que plus de 15 500 enfants dans le monde ont été victimes de violations généralisées dans un contexte de conflits en Afghanistan, en République Démocratique du Congo, en Syrie, en Iraq, en Somalie, au Soudan du Sud et au Yémen.

 

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3512 enfants ont été tués en Afghanistan, 1299 en Syrie et 1340 tués ou mutilés au Yémen. En 2016, 851 enfants ont été recrutés et utilisés à des fins de combat en Syrie et 1915 en Somalie.

 

En dehors des dommages physiques et psychologiques graves, les conflits influent également sur le taux de mariages précoces et/ou forcés dans les communautés réfugiées. A titre illustratif, le taux de mariages de filles syriennes réfugiées de moins de 18 ans en Jordanie a doublé entre 2011 et 2013 passant de 42 à 735 mariages.

 

Par ailleurs, au Nigéria, au Yémen, en Somalie et au Soudan du Sud, près de 1,4 million d'enfants risquent de mourir de famine cette année, en raison principalement des crises dans ces pays.

 

Ailleurs dans le monde les filles connaissent le déni de leurs droits les plus fondamentaux à la santé, à l’identité, à l’éducation,à l’intégrité physique, à l’expression et au bien-être de manière générale.

 

Chacune de ces violations doit nous amener à agir à tous les niveaux pour bâtir aujourd’hui avec les filles, des femmes de demain plus épanouies.

 

Comme le déclarait devant le Conseil de sécurité, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU pour les enfants et les conflits, Mme Virginia Gamba, “le sort tragique des enfants victimes de conflit ne peut et ne doit pas nous laisser impassible. Un enfant tué, recruté en tant que soldat, blessé dans une attaque ou empêché d’aller à l’école en raison d’un conflit, c’est déjà un enfant de trop”.



 

 

 

 

 

 

 



11/10/2017
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