Juste pour eux

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Le 20 novembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des droits de l'enfant. Cette journée marque la date anniversaire de l'adoption, le 20 novembre 1989, de la Convention internationale relative aux droits de l'enfant (CIDE). Il s'agit d'un texte juridique né à la suite de la prise de conscience générale, au début du XXème siècle, que les enfants ont des droits et qu'il est nécessaire de les protéger. Il comporte trois protocoles facultatifs concernant l'implication des enfants dans les conflits armés (1), la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants (2) et la procédure de plainte devant le comité des droits de l'enfant (3).

A ce jour, seuls les Etats Unis d'Amérique n'ont pas ratifié ce texte de 54 articles unanimement adopté en 1989 par les Nations Unies et signé 197 Etats du monde. La CIDE constitue pourtant un instrument juridique important qui consacre les droits fondamentaux inhérents en chaque enfant notamment celui d'avoir une identité, d’être soigné, d'être protégé, d'être éduqué et d'avoir accès à des loisirs sains quels que soit ses origines, son sexe, son lieu de naissance, sa situation économique ou familiale, qu'il vive ou non avec un handicap.

Depuis l'adoption de la CIDE, le mois de novembre est considéré par plusieurs acteurs impliqués dans la promotion et la protection de l'enfance comme une une occasion de rappeler au monde son engagement en faveur l'épanouissement de l'enfant. Si hier 19 novembre était célébré la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants, aujourd'hui est commémorée à travers le monde, la 27ème journée internationale des droits de l'enfant. De nombreuses activités jalonnent ce mois et constituent l'occasion pour les différents acteurs de réaffirmer leurs engagement en faveur de la protection de l'enfance.

Du chemin a été parcouru depuis 1989, et les enfants qui naissent aujourd'hui ont relativement plus de chance que ceux des années 80 de bénéficier d'une bonne santé, d'une bonne éducation et de la protection de manière générale. Il faut toutefois noter que beaucoup reste à faire pour donner la chance à chaque enfant de vivre une enfance digne et épanouie. Les actions visant à instaurer une bonne prise en charge sanitaire dès la naissance, une bonne nutrition, une bonne éducation et un cadre de vie sain et sécurisé, doivent être maintenues et renforcées. Toute chose qui prépare à la formation d'adultes productifs et acteurs du développement de leurs communautés.

Il faut également que chacun s'implique car protéger les enfants est l'affaire de tous. Il faut aussi et surtout impliquer de plus en plus les enfants eux-mêmes afin qu'ils sachent les droits qui leurs sont reconnus et dans une moindre mesure, leurs devoirs envers leurs parents, leurs communautés et leur société. Il faut enfin prendre en compte tous les enfants en mettant toutefois l'accent sur les enfants les plus défavorisés afin de leur donner une chance équitable d'aborder la vie et de se réaliser une fois adultes, parce que chaque enfant a des droits qui doivent être respectés.