Juste pour eux

Juste pour eux

Les enfants d'accord, mais... l’Amérique d'abord!

 

 

 

 

Depuis le début de l'année 2017, des organisations humanitaires, notamment le Programme alimentaire mondial (PAM) et le fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF), attirent la sonnette d'alarme sur la situation de famine qui menace principalement 4 pays du monde à savoir le Nigéria, le Soudan du Sud, la Somalie et le Yémen.

 

Environ 20 millions de personnes risqueraient de mourir de faim cette année dans ces quatre pays, selon le PAM. Cette situation est essentiellement liée à des crises au Yémen, au Soudan du Sud, et au Nigéria avec le groupe terroriste Boko Haram dans le Nord-Est. La Somalie est, quant à elle, frappée par une sécheresse qui impacte son secteur agricole.

 

Au total 22 millions d'enfants sont affamés, malades, déplacés et déscolarisés dans ces 4 pays. Selon l'UNICEF, près de 1,4 million d'enfants risquent de mourir de la famine cette année dans ces quatre pays dont 462.000 enfants au Yémen, 450.000 au Nigéria, 270.000 au Soudan du Sud et 185.000 en Somalie.

 

Face à une telle situation et à l'appel à la mobilisation des organisations internationales et humanitaires , les Etats-Unis ont annoncé le 21 août devant l'Assemblée générale de l'ONU, une aide de 575 millions de dollars supplémentaires visant à soutenir les personnes victimes de famine dans ces pays, notamment.

 

Cette annonce intervient deux jours après le premier discours largement commenté dans les médias du président américain, Donald Trump. Ce dernier avait entamé son allocution par un de ses slogans de campagne à savoir "America first" ("L'Amérique d'abord"). Il a réaffirmé lors de son intervention, l'importance de l'Amérique dans sa politique et fustigé les Nations qu'il a qualifié de charge financière pour son pays.

 

Il se pourrait que l'Amérique ait été sensible aux récits sur la souffrance des populations touchées par la guerre et la famine et au fait que dans les situations d'urgence, les enfants ne peuvent attendre. Les propositions de solutions visant à endiguer la crise dans ces pays, africains pour la plupart, devraient tenir compte du fait que l'Amérique passe en premier désormais, parce que, America First!

 

Dans tous les cas, tout comme la décision de Donald Trump de supprimer le programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals), pris en 2012 par son prédécesseur Barack Obama, qui protège d’une expulsion les personnes illégalement entrées aux Etats-Unis alors qu’elles étaient mineures, (actuellement 800.000 jeunes migrants sont concernés) tous devraient désormais retenir: l'Amérique d'abord!

 



26/09/2017
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi